S’attaquer aux traditions culinaires régionales, c’est un sujet assez périlleux car généralement, toutes les familles ont leur propre recette et bien entendu la leur est toujours la meilleure. Alors que les choses soient claires, je n’ai pas la prétention de détenir la vraie et l’unique recette traditionnelle du gratin dauphinois, tout simplement car, selon moi, il n’y en a pas une meilleure qu’une autre. Certains préconiseront d’utiliser uniquement de la crème liquide, et d’autres un mélange moitié crème et moitié lait. Alors j’ai envie de dire, à vous de choisir ! Pour ma part, j’utilise du lait entier et un peu de crème, je trouve que c’est un bon compromis pour avoir un gratin onctueux et savoureux sans être trop lourd.
Etant donné que c’est un plat composé quasiment uniquement de pommes de terre, il est primordial de choisir une variété de pommes de terre adaptée à la cuisson au four. Les variétés Monalisa et Charlotte donnent de bons résultats, mais personnellement j’aime beaucoup la variété Agata. Encore une fois, à vous de voir où vont vos préférences.
C’est un gratin familial, facile à réaliser et peu coûteux. Le plat parfait pour accompagner une viande ou simplement en accompagnement d’une belle salade.
Ingrédients
- 2 kg de pommes de terre variété Agata, Monalisa ou Charlotte.
- 1 litre de lait entier
- 20 cl de crème liquide
- 2 gousses d’ail
- sel
- poivre du moulin
- muscade
- un peu de beurre
Préparation
- Préchauffer le four à 180°, chaleur tournante.
- Éplucher les gousses d’ail et enlever le germe central.
- Faire chauffer le lait et la crème dans une casserole et ajouter les gousses d’ail. Stopper le feu avant l’ébullition et laisser infuser l’ail pendant 10-15 minutes.
- Éplucher les pommes de terre, puis les laver et les couper en rondelles fines (voir mes remarques au bas de l’article)
- Beurrer un plat à gratin et répartir les rondelles de pommes de terre bien à plat les unes sur les autres. Ajouter sel, poivre et muscade entre chaque rangée.
- Retirer les gousses d’ail puis verser un peu de lait chaud entre chaque rangée de pommes de terre.
- Enfourner pour environ 1 heure de cuisson.
- Contrôler la cuisson en piquant la pointe d’un couteau dans les pommes de terre, si la lame s’enfonce sans forcer, c’est cuit !
Remarques :
- Pour couper les pommes de terre en rondelles, vous pouvez utiliser un couteau bien aiguisé ou alors une mandoline. Personnellement, je préfère vraiment l’utilisation de la mandoline car, en plus d’être plus rapide, j’obtiens de belles rondelles fines et de même épaisseur, ce qui permet d’avoir une cuisson homogène.
- Les pommes de terre doivent être lavées après avoir été épluchées mais pas une fois coupées. En effet, si vous les rincez après les avoir coupées, vous allez enlever l’amidon qui recouvre les pommes de terre et c’est justement ce dernier qui va permettre de lier les pommes de terre lors de la cuisson.
- Vous pouvez préparer le gratin à l’avance, c’est bien pratique ! pour cela, faites le cuire seulement une vingtaine de minutes puis stopper la cuisson pour la reprendre environ 1h avant de passer à table, voire le lendemain.
j’utilise la même méthode et elle est très bonne
J’aimeJ’aime
Il me donne faim ton gratin dauphinois !
J’aimeJ’aime
Bonjour Sandra,
Je suis originaire du vercors et ma grand-mère était experte en gratin dauphinois.
La grosse différence avec ta recette: Elle faisait cuire les patates dans la casserole (avec le lait entier et la crème) avant de le mettre au four (juste pour dorer).
Je dis ça car dans le vercors on ne plaisante pas avec le gratin de dauphinois et bien sûr on prétend avoir LA recette qui va bien. Pas sûr que ça change vraiment qqchose…
c vrai, c’est encore meilleur réchauffé comme tout le reste d’ailleurs, sauf que du gratin dauphinois il en reste rarement.
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour,
je valide, cuisson préalable à la casserole, pour ma part juste crème et feu doux …
Et pour le four pas trop fort et surtout pas de chaleur tournante, un Gratin Dauphinois ça aime le calme 🙂
J’aimeJ’aime
Ravie de te revoir commenter Hervé 😉
Je suis d’accord avec toi, un gratin dauphinois « ça aime le calme » et si on a un peu de temps devant soi, une cuisson lente à 150° donnera un super résultat. Pour la chaleur tournante, c’est vrai que j’ai tendance à en abuser, ceci dit je suis entièrement satisfaite du résultat, mais par curiosité, la prochaine fois je testerai avec la fonction « chaleur statique », pour voir la différence 😉
A bientôt ! (autour d’un gratin dauphinois ? 😉 )
J’aimeJ’aime
Bonsoir Laurent,
J’ai appris qu’il ne faut jamais mettre en doute les conseils de nos grands-mères car elles ont (presque) toujours raison 🙂 La mienne aussi a laissé des traces indélébiles dans ma manière de cuisiner …
Je confirme ta (sa) méthode, pour l’avoir déjà testée à plusieurs reprises il est vrai que cela fonctionne aussi très bien (on gagne même un peu de temps grâce à cette pré cuisson), mais personnellement, j’aime bien « ranger » les pommes de terre dans le plat pour avoir de belles couches 🙂 ce qui est plus difficilement réalisable une fois qu’elles ont été précuites à la casserole.
Comme je le disais dans l’introduction, il y a autant de recettes/méthodes que de familles dauphinoises, mais toutes semblent conduire à un gratin délicieux, et au final c’est bien le plus important 😉
Merci de ton commentaire.
J’aimeJ’aime